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         Je remercie tout particulièrement mon amie Sylvie Erwan de m'avoir offert généreusement ce kit  

    ainsi que pour le montage et mise en forme de mon blog.

     

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      Au plaisir de vous lire

    Annie ou Ninie28  

  • Aux Hirondelles
    De l’aile effleurant mon visage,
    Volez, doux oiseaux de passage,
    Volez sans peur tout près de moi !
    Avec amour je vous salue ;
    Descendez du haut de la nue,
    Volez, et n’ayez nul effroi !
    Des mois d’or aux heures légères,
    Venez, rapides messagères,
    Venez, mes sœurs, je vous attends !
    Comme vous je hais la froidure,
    Comme vous j’aime la verdure,
    Comme vous j’aime le printemps !
    Vous qui des pays de l’aurore
    Nous arrivez tièdes encore,
    Dites, les froids vont donc finir !
    Ah ! contez-nous de jeunes choses,
    Parlez-nous de nids et de roses,
    Parlez-nous d’un doux avenir !
    Parlez-moi de soleil et d’ondes,
    D’épis flottants, de plaines blondes,
    De jours dorés, d’horizons verts ;
    De la terre enfin réveillée,
    Qui se mourait froide et mouillée
    Sous le dais brumeux des hivers.
    L’hiver, c’est le deuil de la terre !
    Les arbres n’ont plus leur mystère ;
    Oiseaux et bardes sont sans toits ;
    Une bise à l’aile glacée
    A nos fronts tarit la pensée,
    Tarit la sève au front des bois.
    Le ciel est gris, l’eau sans murmure,
    Et tout se meurt ; sur la nature
    S’étend le linceul des frimas.
    Heureux, alors, sur d’autres plages,
    Ceux qui vont chercher les feuillages
    Et les beaux jours des beaux climats !
    O très heureuses hirondelles !
    Si comme vous j’avais des ailes,
    J’irais me baigner d’air vermeil ;
    Et, loin de moi laissant les ombres,
    Je fuirais toujours les cieux sombres
    Pour toujours suivre le soleil !

    Saint-Nazaire


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  • Bonjour mes ami(es)...


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  • Veillée d’avril
    Il doit être minuit. Minuit moins cinq. On dort.
    Chacun cueille sa fleur au vert jardin des rêves,
    Et moi, las de subir mes vieux remords sans trêves,
    Je tords mon cœur pour qu’il s’égoutte en rimes d’or.
    Et voilà qu’à songer me revient un accord,
    Un air bête d’antan, et sans bruit tu te lèves
    Ô menuet, toujours plus gai, des heures brèves
    Où j’étais simple et pur, et doux, croyant encore.
    Et j’ai posé ma plume. Et je fouille ma vie
    D’innocence et d’amour pour jamais défleurie,
    Et je reste longtemps, sur ma page accoudé,
    Perdu dans le pourquoi des choses de la terre,
    Ecoutant vaguement dans la nuit solitaire
    Le roulement impur d’un vieux fiacre attardé.

    Jules Laforgue


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  • Bonjour mes ami(es)...


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  • Ronde de Printemps
    Dans le Parc, dans le Parc les glycines frissonnent,
     Etirant leurs frêles bras –
    Ainsi que de jeunes filles
     Qui se réveillent d’un court sommeil
     Après la nuit dansée au bal,
     Les boucles de leurs cheveux
     Tout en papillotes
     Pour de prochaines fêtes –
    Dans le Parc.
     Dans les Prés, dans les Prés les marguerites blanches
     S’endimanchent, et les coquelicots
     Se pavanent dans leurs jupes
     Savamment fripées,
     Mais les oiseaux, un peu outrés,
     Rient et se moquent des coquettes
     Dans les Prés.
     Dans les Bois, dans les Bois les ramures s’enlacent:
     Voûte de Cathédrale aux Silences
     Où le pas des Visions se fait pieux et furtif,
     Parmi les poses adurantes des Hêtres
     Et les blancs surplis des Bouleaux –
    Sous les vitraux d’émeraude qui font
     Cette lumière extatique –
    Dans les Bois.
     Dans l’Eau, dans l’Eau près de joncs somnolents
     Tremblent les étoiles pelues du soleil
     Dans l’Eau,
     Et la Belle tout en pleurs
     Tombe parmi les joncs somnolents,
     Et la Belle
     Meurt parmi la torpeur lumineuse des flots:
     La Belle Espérance
     S’est noyée, et cela fait des ronds
     Dans l’Eau.

    Marie Krysinska


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